Lorsqu’on construit un parcours à Grez-Doiceau, il faut forcément faire un choix. Le territoire communal nous offre des paysages et architectures fort variés qui ne peuvent être tous rencontrés en 15km si on ne veut pas perdre en qualité, c’est-à-dire si on évite le plus de route et macadam possible. J’ai donc opté pour Archennes (et Florival) au passé à la fois rural et industriel en construisant un itinéraire passant également par Bossut et Pécrot. Ce 30 juin 2019, il fait chaud, c’est le dernier jour d’un épisode de canicule. On apprécie la chaleur des bois et, lorsque la traversée du plateau de Bossut nous met à découvert, on guette le seul arbre pour y faire une micro pause ombragée et boire. Boire régulièrement, c’est la règle de base pour ne pas se déshydrater et encore plus par temps chaud. Celles et ceux qui ont suivi mes conseils portent au moins deux litres dans leur sac. Le contraste entre les plateaux couverts de cultures et les versants abrupts et boisés, couverts de sable, n’échappe pas au groupe. Le parcours nous a permis d’évoquer l’activité passée de ces villages et le rôle qu’a joué le développement de voies de communication dans l’essor industriel qu’a connu Florival. Mais Tudor ne doit pas nous faire oublier l’Abbaye du Val Fleuri (Bloemendaal) qui a occupé le site avant lui. Cheminer dans Archennes, c’est aussi évoquer les écoles et les souvenirs familiaux, l’hospice du Coullemont et les religieuses d’Huldenberg, l’église et les chanoines de l’Abbaye du Parc d’Héverlée, l’ancienne sablière… Je crois que personne n’oubliera de si tôt le passage par l'étang de Pécrot, que ce soit pour les Bernaches du Canada, pour la taille impressionnante des carpes ou pour le caractère sauvage du sentier par lequel nous nous sommes éloignés de Pécrot. Par temps chaud, le débat sur le port du short ou le pantalon long dans les espaces de randonnée reste un sujet brûlant… De retour à Florival, on troque ses bottines de marche pour ses sandales (si on a été prévoyant.e) et on rejoint Herman à Néthen pour visiter le potager et le petit élevage de Graines de Vie, une coopérative agricole. Les explications qui nous sont données nous font presque oublier la chaleur accablante ; deux gouttes de pluie, c’est un mince espoir, une illusion même, une fausse alerte… la minute de rafraichissement pluvial n’aura pas lieu ! Sur les hauteurs (eh oui, nous avons encore marché à travers champs), nous faisons connaissance avec des cochons laineux (comme les moutons) ainsi qu’avec une race de poule étonnante : la Fauve de Hesbaye, au caractère bien trempé qui impressionnerait le renard et le tiendrait même à distance… C’était donc la dernière journée de rando qui s’inscrivait dans le cadre de ma formation en tant que Guide-accompagnatrice. Merci à tou.te.s les participant.e.s et rendez-vous au prochain épisode pour de nouvelles sorties, de nouvelles découvertes, de nouvelles randos !
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EmilieUn blog qui raconte des randonnées accompagnées en Wallonie, des épisodes de repérage, des belles découvertes, des rencontres... Archives
Juin 2020
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